Lancé sur des milliers de produits depuis le 1er juillet par le Ministère de l’écologie, l’affichage environnemental fait sa grande apparition dans les rayons de nos supers marchés.
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Basée sur le principe du volontariat, 168 entreprises françaises et internationales ont souhaité participer à la mise en place de cette étude grandeur nature issue du programme du Grenelle de l’environnement.
Tous les secteurs des produits de la grande consommation y sont représentés : l’alimentaire (Danone, Casino, Nestlé), la boisson (Coca Cola), mais également l’habillement (Lewis Straus, Kickers, la Redoute), la cosmétique (Sepohora LVMH) et l ‘éditions (Terra Eco).
Une étiquette informative multicritères
Placées à côté des valeurs nutritionnelles, des conseils d’utilisations ou sur les tickets de caisses, cette nouvelle étiquette a pour objectif d’ informer le consommateur sur certains critères environnementaux dus à la fabrication de leurs produits : émissions de CO², consommation d’eau, ressources naturelles non renouvelables …
Bref, une démarche très intéressante pour sensibiliser le grand public aux problèmes écologiques et qui favorise dans le même temps l’achat de produits locaux et de saisons aux détriments des exportations.
Petit bémol : l’affichage visuel et textuel de ces informations étant fixé au libre choix des entreprises, certaines données peuvent fortement variées d’une entreprise à l’autre et rendre difficile la comparaison des produits par le consommateur : valeurs brutes, note, classement par lettre, graduation par échelle, code couleurs…
Rendez-vous dans un an pour les résultats
A l’issue de cette expérimentation, le gouvernement délivrera un rapport dont l’objectif sera de déboucher à terme sur un affichage environnemental unique et obligatoire sur tous les produits de notre quotidien.
En effet, déjà présents sur les produits ménagers, ces étiquettes environnementales graduées de A à E jouent aujourd’hui un rôle clés dans l’acte d’achat de ce type de produit.
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